Cadre d’utilisation
Utilisable pendant les réunions pour faciliter la discussion.
Description
Les diverses méthodes présentées ci-dessous proviennent du livre ["https://yakamedia.cemea.asso.fr/univers/boite-outils-deducation-active].
Bâton de parole
La parole est symbolisée par un bâton ou un autre objet. La personne ayant le bâton est la seule autorisée à s’exprimer sans interruption. Par la suite, le bâton change de main.
Cela permet de visualiser la circulation de la parole et les éventuelles monopolisations.
Ticket de parole
Chaque participant·e a un nombre de tickets (3 par exemple). À chaque prise de parole, même courte, on donne un ticket. On n’a plus le droit à la parole quand on n’a plus de ticket. On peut aussi avoir un temps de parole limité (3 min par exemple).
Liste québécoise
Celles et ceux qui n’ont jamais pris la parole sont prioritaires pour la prendre sur les personnes qui l’ont déjà prise.
N.D.L.R. : On peut, sur une feuille, écrire à côté des participant·e·s le nombre de paroles prises.
Méthode ternaire
On sollicite l’Individu, puis un sous-groupe composé de ces mêmes individus, puis la plénière.
Boule de neige
Cela s’inspire de la méthode ternaire.
La personne gérant l’animation demande par exemple 3 thèmes que l’on souhaite aborder, 5 caractéristiques du thème,…, à un individu.
En sous-groupe, chaque personne vient avec ses éléments et on garde le même nombre d’élément après concertation. On refait de même en groupe plus important, jusqu’à temps d’atteindre tout le monde.
Les groupes ont une taille qui dépend du thème, de la complexité, des participant·es,…, mais pour un large groupe, on peut faire : 1 personne, puis 2, 4, 8, 16, 32...
Concertation
Animer une concertation
Avoir une action commune (Il s’agit de coproduire, pas de donner son avis)
Avoir deux cadres :
- Un cadre précis et définit
- Un cadre ouvert à discuter (trouver des solutions)
On donne un cadre et on recadre en cas de hors sujet.
Coproduction
Il faut exprimer les craintes des participant·es et les motivations. Cela peut se faire à l’oral, sur un tableau, un papier… Cela se fait surtout dès le début pour ne pas conserver des frustrations non-exprimées.
Il est utile de :
- favoriser la participation,
- permettre l’implication
- et d’avoir une modalité de décision (débat, discussion, consensus, consentement, mais pas de vote qui est frustrant).
Dynamique
Le facilitateur est positif et met en confiance. Il écoute et reformule. Il laisse l’expression des ressentis.
Avoir une visite sur la thématique rend plus concret, de même que d’avoir un intervenant extérieur impliqué et motivé.
L’animateur facilitateur doit être « dégradable » et ne pas être indispensable. Il s’agit de l’intérêt du groupe, de mettre en avant la motivation collective.